Découvrez l’interview de Chloé autour de nos missions PEP’S !
Pourrais-tu te présenter et nous rappeler ton parcours au sein d’Argain ?
Je suis, depuis quelque temps maintenant, consultante en gestion de projets et, plus particulièrement, PMO.
Chez Argain depuis un an et demi, j’y ai acquis une casquette cheffe de projet et direction programme pour un de nos clients dans le secteur bancaire où je co-pilote un programme cybersécurité. C’est également au sein d’Argain que j’ai eu l’occasion d’accompagner une grande association solidaire dans l’élaboration du cahier des charges de son nouvel intranet.
Pourrais-tu nous dire quelques mots sur cette association, son champ d’action et ses enjeux majeurs ?
L’association lutte pour la préservation du lien social pour les personnes démunies. Elle est implantée majoritairement en Île-de-France. Selon moi, cette association diffère d’autres modèles associatifs, par l’importance même de sa structure. Elle compte, en effet, plusieurs centaines de collaborateurs salariés.
Quel est le contexte dans lequel tu es intervenue ?
Lors de ce mécénat de compétences, je suis intervenue sur un projet de refonte de leur intranet. En effet, ce dernier n’avait pas été revu depuis une dizaine d’années et comportait plusieurs axes d’amélioration. J’ai procédé à l’identification des besoins techniques et fonctionnels de ce nouvel outil afin qu’ils puissent solliciter un prestataire chargé de sa mise en place.
Comme s’est déroulée ton insertion au sein de la structure ?
Accompagnée de Vincent Roussin qui avait déjà travaillé avec l’association, nous avons travaillé en étroite collaboration avec le service communication et, en particulier, avec un interlocuteur privilégié ainsi que son manager. Nous avons essayé de proposer une approche collaborative – ou plutôt participative puisqu’elle s’insère dans le cadre associatif. Par le biais du service de communication, nous avons réussi à contacter quasiment tous les interlocuteurs que nous pouvions avoir au sein de l’association. Nous avons mis en place un questionnaire en ligne et organisé des ateliers afin d’identifier au mieux les besoins de chacun. Cela nous a permis de définir des préférences en termes d’architecture et d’arborescence documentaire.
Quel était, pour eux, l’enjeu principal de cette mission ?
La problématique majeure de cette mission était d’améliorer la visibilité et l’accessibilité aux informations clés du quotidien. En effet, un intranet existait avant notre intervention et de nombreuses informations y étaient souvent déjà mises à disposition mais peu consultées.
En parallèle, nous avions noté une demande très importante pour un partage de plus d’informations en centrale – des informations qui se trouvaient parfois déjà sur l’intranet ! Il y avait donc réellement un enjeu d’attractivité mais aussi de facilité d’utilisation. Nous devions donc en faire un support utilisé au quotidien par les personnes travaillant pour la structure.
Quelles sont les actions concrètes que tu as menées ?
Nous avons réalisé un premier cadrage auprès du service de communication et du service informatique. Cela nous a permis de connaître leurs points de vue, leurs habitudes d’utilisation mais aussi de déceler les principales difficultés auxquelles ils étaient confrontés sur l’intranet actuel.
À partir de cela, nous avons créé un questionnaire puis récupéré les réponses dont il a fallu faire un élagage car certaines demandes ne nous semblaient pas envisageables. Les plus intéressés nous ont laissé leurs coordonnées afin que nous les invitions aux ateliers. L’objectif était vraiment que nous construisions ce nouvel intranet ensemble.
Peu après, j’ai commencé la rédaction du cahier des charges. La construction de ce livrable m’a amenée à rédiger les spécifications techniques et fonctionnelles de ce nouvel outil mais j’ai également dû me pencher sur un aspect plus financier.
Quelles sont les compétences que tu as eu l’occasion d’exploiter et celles que tu as été amenée à développer lors de cette mission ?
De manière tout à fait pratique, je citerais l’animation d’ateliers, l’analyse de réponses sur un grand nombre de personnes, qui sont des choses sur lesquelles je n’avais pas travaillé auparavant. Par ailleurs, en termes de « soft skills » et de compétences relationnelles, je trouve toujours intéressant de savoir se mettre à l’épreuve. Je pense qu’il est important de savoir de travailler avec tout type de profils (qu’ils soient purement managériaux ou, au contraire, très opérationnels). Pour ce qui est du cahier des charges, j’en avais déjà lu bien sûr mais je n’en avais encore jamais rédigé !
Quelles différences as-tu remarqué entre le cadre associatif et celui de l’entreprise ?
En entreprise, en mission chez un client par exemple, nous utilisons beaucoup d’anglicisme.
Ce n’est pas quelque chose que l’on retrouve dans le monde associatif. Ce n’est d’ailleurs pas toujours apprécié. C’est quelque chose qui m’a frappée car j’ai parfois utilisé ou voulu utiliser certains termes qui faisaient qu’on ne se comprenait tout simplement pas.
J’ai également remarqué une volonté forte et partagée de fédérer dans une ambiance toujours collaborative et participative. C’est évidemment mitigé mais je dois bien avouer que cette volonté de créer un espace dans lequel chacun se sent écouté a fait de cet expérience un moment très agréable.
Enfin, aurais-tu un mot à dire à tous ceux qui n’auraient pas encore osé sauter le pas du mécénat de compétences ?
Ça a été pour moi une expérience vraiment enrichissante donc si on en a l’occasion, je conseille ! Personnellement, j’ai toujours été attirée par le cadre associatif donc le fait de pouvoir combiner mon travail et une mission PEP’S! a vraiment été une opportunité que j’ai appréciée. Cela m’a notamment permis de compléter une certaine vision de mon travail en y mettant un sens différent.
Je pense que c’était une belle façon de le faire et je recommence d’ailleurs un mécénat de compétences en parallèle de ma mission actuelle ! J’ai aussi beaucoup aimé travailler en binôme avec des consultants Argain avec qui je n’avais pas encore eu l’occasion de travailler.